En 1884, les ouvriers de Chicago luttent pour la journée de 8 heures. Leur mouvement est très durement réprimé, 4 condamnations à mort. C’est ainsi que le 1er mai est devenu pour le mouvement ouvrier international un symbole de sa lutte contre le capital et l’Etat.
C’est par la lutte que les travailleurs ont réussi à obtenir des avancées sociales. Sans la pression du mouvement ouvrier, jamais l’Etat et les patrons n’auraient reculé sur quoi que ce soit.
Depuis plus de vingt ans, les avancées sociales ainsi obtenues font l’objet d’une offensive de la part du capitalisme : réforme des retraites, de la sécurité sociale, généralisation de la précarité, etc.
En France, récemment, l’Etat a tenté d’imposer le CPE, contrat de travail qui avait pour but de précariser encore plus les moins de 26 ans. Face à la mobilisation et à la détermination de millions de personnes, le gouvernement a dû reculer.
La lutte garde donc tout son sens, elle reste le seul moyen valable pour mettre en échec le pouvoir.
Pourtant, nous restons dans une logique défensive, alors que pour nous, le sens même de la lutte sociale est d’abattre le capitalisme et l’Etat. C’est pourquoi il est nécessaire de construire un rapport de force qui nous permette de repasser à l’offensive et de créer la perspective d’une société débarrassée du salariat et de la domination.
C’est en organisant nous-mêmes notre lutte que nous pourrons jeter les bases d’une société autogérée.
Le combat est donc toujours nécessaire, ici comme ailleurs, par-delà les frontières. Affirmons notre opposition au capitalisme et à l’Etat et notre volonté de construire une société libertaire.
federation narchiste de strasbourg
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